Des espérances et désespérances
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Je ne lui dirais jamais "je t’aime" ; je ne veux gâcher tout le plaisir de garder en moi ce jardin secret. Quand je l’observe, j’ai de la tendresse dans les yeux, à en pleurer de joie.
Il m'a tendu une main. Ses bras m'ont entourée. Nous avons fermé les yeux pour ressentir des ondes, des vibrations positives parcourir nos corps. J'ai valsé en corps à corps et ma tête a tourné.
Juste envie de s'évader, pour voir, pour sentir, pour toucher. Toucher un regard, un parfum nouveau, un geste, l'effleurement du bout des lèvres,..d'un parfait inconnu. Celui qui m'a fait prendre conscience de la notion de besoin. Parce-que...J'avais tout à porter de mains : une aventure humaine qui m'apportait une pratique de l'amour. Non, pas de l'amour ! Du verbe : "Aimer".
Je l'ai bien observé ce paysage, tout en prenant une certaine distance. Il est rangé, parmi d'autres dans un des tiroirs de mon cerveau, comme dans un rayon de cartes postales. Je sais, oui, je sais que je ne resterais pas ici, ni là d'ailleurs.
J'aurais aimé être un marin, un passant sans attente et sans lendemain. Je passe,...Et mon for intérieur m'a dit ce matin : " bienvenue dans la mortalité".
Juste une question, juste comme ça : VOUS, voulez-vous mourir idiot ?
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